PARTEZ A LA QUETE DE VOTRE IKIGAI.
La tradition japonaise NOUS inspire :
3 exercices pour partir à la recherche de vos talents et de votre vocation
Ikigai … c’est un mot qui n’a pas de traduction exacte. Il correspond au sens de la vie, à ce qui nous fait nous lever avec enthousiasme chaque matin, même quand il pleut ou que l’on est très fatigué.
Il est la réunion de iki (« vie » ou « être en vie ») et gai (« ce qui vaut la peine et a de la valeur »). On pourrait le traduire par « ce pour quoi la vie mérite d’être vécue ».
D’après les Japonais, nous possédons tous un ikigai, voire plusieurs, même si nous n’en avons pas toujours conscience.
Et notre ikigai va changer au cours de notre vie. Il ne sera pas le même à 20 ans et à 70 ans. C’est pourquoi, précisent-ils, il est fondamental de rester en harmonie avec son ikigai à chaque étape de notre vie. Sans quoi, nous aurons la désagréable impression de ne pas être sur le bon chemin et d’avoir laissé des forces extérieures contrôler notre vie.
Notre ikigai fonctionne comme une radiofréquence : mieux nous nous synchronisons avec lui, plus nous aurons la sensation que notre vie a un sens. Alors n’attendons pas !
Voici 3 exercices inspirés du livre de Christie Vanbremeersch. « Trouver son ikigaï, vivre de ce qui nous passionne »
Activer « sa zone de brillance »
Selon Christie Vanbremeersch, notre zone de brillance est « ce qu’on adore faire, ce pour quoi on est hyperdoué et que l’on fait facilement avec des ailes ».
C’est là où nous sommes « bons » : nous avons les compétences nécessaires, ou nous sommes naturellement doués. En plus, c’est là où nous trouvons du plaisir et de la motivation. Du coup, cela a du sens pour nous !
Alors, maintenant que vous brûlez de trouver et d’activer votre zone de brillance, comment faire ?
Prenez un joli carnet dédié à vous-même, un stylo et un feutre de couleur.
1 / Notez, sur une double page, toutes les qualités que l’on vous attribue ou que vous reconnaissez avoir, depuis l’enfance jusqu’à aujourd’hui. Au moins une trentaine, ne vous limitez pas à quelques généralités. Ce n’est pas le moment d’avoir peur d’être prétentieux ou d’être trop humble parce que vous n’êtes pas sûr de vous. Pensez à tous les talents, qualités, compétences que vos professeurs, votre famille, vos amis, vos collègues, vos clients voient ou ont vus en vous et dont ils vous ont parlé.
2/ Maintenant que vos qualités sont écrites noir sur blanc, respirez et souriez. Oui, c’est bien vous ! Identifiez les trois qualités dont vous ne vous passeriez pour rien au monde et qui vous caractérisent vraiment, entourez-les avec votre feutre de couleur.
(Christie Vanbremeersch, a pour sa part, noté : 1. Oser des trucs. 2. L’humour. 3. Écrire avec chaleur et intelligence. Et elle a ajouté une phrase que lui disait sa grand-mère : « Toi, tu es douée en affection. »)
Retrouver son rêve d’enfant
Une grande partie des personnes interviewées par Christie Vanbremeersch se sont souvenues que leur don ou leur ikigai était clair dans leur l’enfance ou adolescence.
Pas ou peu d’anxiété quant à l’avenir professionnel ne venant parasiter l’imaginaire et le désir, à ces périodes de la vie. « Je serai docteur des animaux, écrivain, pilote d’avion, astronaute, inventeur…».Quel est l’intérêt de ces projections enfantines ? Elles portent en elles le noyau dur de notre désir et les compétences associées.
Le malheur, c’est que ce précieux ikigai d’enfant ou d’adolescent est souvent considéré comme un rêve, une tocade ou « pas un métier sérieux » par les adultes ! Pour trouver notre ikigai, il va donc falloir vous replonger dans vos jeunes années, à l’époque où vous aviez des tresses ou ….
Reprenez votre carnet.
1 / Laissez votre esprit vagabonder dans votre enfance ou adolescence… : qu’est-ce qui vous passionnait, vous motivait ? qu’aviez-vous plaisir à faire et en plus, vous aviez des compétences ou un don pour ça? Laissez votre esprit balayer tout le champ de ce qui vous faisait vibrer. Lire, écrire, cuisiner, jardiner, expliquer, prendre soin, peindre, dessiner, décorer, bricoler, animer, chanter, se déguiser, faire de la musique, du sport, réconcilier, faire le pitre, rêver, apprendre…
Quand vous avez établi cette connexion avec votre champ d’ikigai, notez les cinq choses que vous aimiez vraiment faire.
2 / Souvenez-vous de tous bénéfices que vous procuraient ces activités qui vous passionnaient et noter les.
3/ Comment ces activités étaient-elles accueillies et considérées dans votre entourage (famille, amis, école) ?
4/ Que suscitent-elles en vous aujourd’hui? (motivation, regrets, indifférence…)
5/ Sont-elles toujours présentes dans votre vie actuelle ou pas ?
Si jamais elles suscitent des regrets en vous, ne restez pas avec et demandez-vous de quelle manière concrète vous pourriez leur redonner une place dans votre vie actuelle ? Noter vos pistes, vos idées.
Interroger sa jalousie
« Trop bizarre…, vous dites-vous, que viens faire la jalousie dans ma vocation ? » Hé, hé, la jalousie a un bon côté !
En pointant ce que nous envions chez l’autre, elle dévoile du même coup notre désir profond.
Tracez trois colonnes dans votre carnet ikigai:
1/ Dans la première colonne, écrivez trois motifs de jalousie.
Non, ce n’est pas le moment de vous censurer ! au contraire, lâchez-vous et pensez à des personnes (proches ou célèbres) qui possèdent ce quelque chose dont vous vous dites qu’il donnerait plus de sens et de plaisir à votre vie.
2 / Dans la deuxième colonne, écrivez le désir qui se niche derrière votre sentiment de jalousie.
3 / Dans la troisième colonne, notez tout que vous pourriez entreprendre, les actions que vous pourriez poser pour activer ce désir. Noter précisément tous les détails de vos actions futures : comment, quand, avec qui…
Ca y est ! vous avez créer la connexion avec votre ikigai en connectant à des motivations, envies, désirs enfouis en vous avec la maturité et les années.
Ces motivations et désirs sont précieux car ils sont le sel de la vie et lui donnent du sens. Alors, maintenant que vous les avez retrouvés, ne les lâchez-plus et prenez en soin !
